Yasmine Benabdallah

Née et ayant grandi au Maroc, Yasmine Benabdallah est cinéaste et artiste visuelle. Elle a étudié le cinéma et les mathématiques à l’Université de Columbia à New York avant de s’installer à Paris pour suivre le programme expérimental en arts politiques de Sciences Po (SPEAP). Elle poursuit actuellement un doctorat en pratique critique en cinéma et médias numériques à l’Université de Californie à Santa Cruz, où elle étudie les méthodes décoloniales de création d’images.

À travers le cinéma et l’installation multimédia, Yasmine Benabdallah explore les questions de mémoire, de performance, de diaspora, d’archives, de rituels et de voyage dans le temps. La lignée et les conteurs sont au cœur de son art, nos corps et nos voix gardiens de l’Histoire. Son travail est expérientiel et grandit souvent par l’errance et l’écoute des corps et des espaces. Sa famille, le Maroc, nos Histoires, comment nos corps sont liés ensemble et à nos terres et océans à travers des rituels, comment nous gardons des archives et comment nous prenons soin, sont tous au cœur de son travail.

L’amitié est aussi un ancrage important, la tendresse et le soin indispensables à l’évolution de son travail. Ses expérimentations grandissent au fil des conversations avec des ami.e.s, curateur.rice.s, producteur.rice.s, artistes ou cinéastes, dans des collaborations au sein de collectifs d’artistes ou avec le soutien mutuel dans leurs projets respectifs.

Le travail de Yasmine Benabdallah a été présenté au Maroc, en France, en Égypte, en Allemagne, au Portugal, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Palestine et aux Émirats arabes unis, où  «How to reverse a spell: the promise of an archive» a remporté le prix du meilleur court métrage expérimental de la Sharjah Art Foundation, en plus de résidences en Palestine, au Maroc, en France, au Portugal et en Tunisie, où «Chebba» a remporté le prix Cinephilia du meilleur scénario.

Elle vit actuellement entre Rabat et la Californie.

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