Maud Houssais, chercheuse en histoire de l’art et curatrice de l’exposition CASABLANCAS, propose durant cette soirée à la Villa du Parc de revenir sur “Les artistes et la production de la ville au Maroc dans les années 60 et 70”.
Dans Casablanca, fragments d’une mémoire dispersée, Mostafa Nissaboury* livre un récit rétrospectif de ce qu’a symbolisé Casablanca dans les années 1970. A savoir, l’incarnation d’un territoire en lutte tant sur le plan du combat social que des idées, dans une remise en question fracassante des normes et des cadres de pensée édictés.
Le poète propose et invente des modalités d’écriture d’une mémoire collective, qui ne peut se penser que par la dérive dans l’espace physique – les rues – et symbolique – la mémoire et l’histoire – de la ville.
Prenant pour point de départ les modalités de fixation de cette “mémoire dispersée”, cette intervention propose de réfléchir au rôle qu’ont joué depuis le Maroc, les artistes et les cercles artistiques dans la production de la ville, dans les années 60 et 70.
*Mostafa Nissaboury est un poète et auteur marocain, co-fondateur des revues culturelles Souffles (1966-1971) et Integral (1971-1977).
L’exposition CASABLANCAS prend place en parallèle de l’exposition Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’œil curatée par Gabrielle Camuset.