L’exposition Rythme taillé réunit deux jeunes artistes marocain qui collaborent pour la première fois.
Redouane Arraoui, jeune artiste rabati, utilise la vidéo et du son comme matière à son travail.
Le travail de Mustapha Akrim, originaire de Salé, porte sur la mémoire et l’espace, et reflète une nouvelle pensée artistique marocaine.
A l’occasion de leur résidence au Cube – independent art room, ces deux jeunes artistes, encore étudiants à l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, mettent en place un véritable laboratoire de recherche artistique sur l’image et le son en tant que matière plastique originale. Leur projet développe ainsi un nouveau langage afin de redéfinir le fondement de l’expression des arts visuels en cours au Maroc, en rupture avec l’esthétique habituelle.
L’exposition actuelle, fruit de leur résidence, prend forme autour de l’installation Random Access. Cette dernière propose de décrire la formation sonore de n’importe quelle culture musicale appliquée en la traduisant tout d’abord dans un moule plastique vidéo qui se compose de plusieurs séquences en désordre.
Article de presse
• « Le mariage du tam-tam et de la vidéo » in Le Matin