Les photographies, sculptures, vidéo et performances de Myriam Mihindou sont à l’écoute du corps, de ses relations avec diverses cultures et la nature.
L’artiste fonde son expérimentation artistique sur la notion de limite puis de références liées aux questionnements autour des relations interculturelles et d’ouvrages psychanalytiques fondamentaux.
Après vingt ans passés au Gabon, puis en France, en Égypte, au Maroc, son nomadisme la pousse à ausculter tout ce qui concerne le corps, a fortiori le sien, qu’elle plonge dans toutes sortes d’expériences aux résonances politiques.
Elle s’approprie les espaces, les incarne, nous donnant à voir des états de passage, initiatiques, cathartiques. La question du corps se rapporte alors à la mémoire, à l’identité et au territoire. Production « trans-émotionnelle » intégrant une dimension politique, le corps de l’oeuvre entraîne par-delà les limites tangibles.
Myriam Mihindou, dans une interrogation de la résistance, rend compte de la difficulté de la déambulation incessante, celle qui génère des repositionnements continuels, celle qui nous fait mourir ou grandir.
Avec Trilogie du détachement l’artiste déploie une exposition en trois volets qui réunit et fait dialoguer des installations vidéo et photographique.
Autour de l’exposition
• Entretien de Myriam Mihindou avec Florence Darsi
Articles de presse
• « Myriam Mihindou: peindre la souffrance des Africaines » in Le Matin
• « Le repositionnements continuels de Mihindou » in La Gazette du Maroc
• « Myriam Mihindou à l’espace d’art Le Cube » in L’Opinion
• « Myriam Mihindou à Rabat » in Ousra magazine
• « Myriam Mihindou, fin de cycle » in Aujourd’hui le Maroc
• « Myriam Mihindou » in Exit UrbanGuide
• « Myriam Mihindou » in Le Rare