Cette résidence de création fait suite à une résidence de recherche réalisée au sein du Cube en 2021.
En lien avec sa démarche plastique, Marion Mounic interrogé les ambiguïtés qui composent ces gestes si proches, de fabriquer des plats et de les cuisiner. À travers ce travail à l’atelier, l’artiste a le désir de comprendre de manière holistique les sources et points d’ancrage de ces pratiques quotidiennes. Elle s’intéresse à toutes les dimensions qui la traverse, économiques, sociales, politiques et historiques.
Marion Mounic souhaite partager sa résidence entre l’atelier Sahara à Oulja où les hommes tournent les plats et à Oued Lahou où les femmes montent des plats. Elle considère ces plats « grattés » comme un acte de résistance de la part des femmes, car elles développent une technique dont elles seules dépendent.
À travers ces créations, c’est toute une organisation qui s’articule et qui modifie les codes et l’organisation d’un système établi.
C’est donc avec cette double capacité à mobiliser la mise en mouvement du corps ainsi que celle de l’esprit, que se dessinent ses futurs travaux.
Ce projet de résidence est réalisé avec le soutien de l’Institut Français du Maroc et l’Institut Français de Rabat.