Dans le cadre de cette exposition personnelle au Cube – independent art room, Echair présente une série d’œuvres inédites qui capturent les sens pour les transformer en sensations esthétiques.
Le travail de Hassan Echair propose une série de réflexions sur la rencontre d’éléments antagonistes, sur la mémoire, l’environnement, les sentiments, les structures. Réflexions aussi sur le poids, la trace, l’énergie latente, la transparence, la liberté, la fragilité, l’identité, l’objet identifié/ non identifié, la matière ou encore des réflexions sur la mesure du temps et sur le temps. Subtilement, les projets de Hassan Echair nous interrogent sur la liberté, la vie, sur la mesure du temps et sur la mémoire.
Tout cela avec un minimalisme assumé, délicat et fragile. Echair insuffle à son œuvre l’esprit de la construction au moyen de sentiments cumulés pour susciter une dimension nouvelle, celle de l’optique spiritualiste. Comme s’il était en quête de l’essence de l’existence, voire en quête d’équilibres poétiques émanant de plans qui se succèdent pour déboucher sur l’équilibre interne et produire des illusions d’optique chez l’observateur. Le noir sert à créer l’illusion d’ombres. C’est aussi la profondeur poétique et philosophique présente dans le mouvement des cordes répétitives, semblables et parfois croisées. Devant les installations d’Echair, on se sent en présence d’exercices de poésie impliquant calculs et applications. Quelquefois ces cohabitations se suspendent par les cordes aux étoiles et souvent pendent comme les pierres noires au bout des cordes suggérant l’angoisse arabe actuelle.
Documentation
• Dépliant de l’exposition
• Plan de l’exposition
• Catalogue de la Nuit des galeries 2011
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