Dans le cadre de leur résidence au Cube – independent art room, Katrin Ströbel et Mohammed Laouli mettent en place la première étape de leur projet au long court frontières fluides – fluid boundaries.
frontières fluides – fluid boundaries parle de la migration entre le Maghreb et l’Europe, de la Méditerranée comme entité culturelle et géopolitique et ; avant tout, de l’identité plurielle d’un artiste dans l’ère d’un monde d’art de plus en plus mondialisé.
Les deux artistes ont choisi l’installation d’un « bateau nomade » (un abri temporaire construit avec des matériaux locaux sur une embarcation) comme un symbole de la vie de l’artiste aujourd’hui : nomade, instable, temporaire, toujours en mouvement, en transit. Faire passages, surmonter ou accepter que les frontières deviennent une partie importante de la vie quotidienne pour des artistes comme Mohammed Laouli et Katrin Ströbel.
Ainsi, c’est sur le Bouregreg qui lie et sépare à la fois Rabat et Salé, que les artistes réalisent leur première intervention. En déambulant sur ce fleuve, ils vont à la rencontre des personnes qui évoluent sur ses rives : des pêcheurs, des adolescents, des hommes en transit.
Par ce projet, Mahommed Laouli et Katrin Ströbel entrent en interaction avec ces citoyens en marge afin de faire émerger des récits inédits sur les notions de déplacements, sur les histoires individuelles, et sur les histoires méconnues de ce fleuve et des villes qui l’entourent.
A la suite de cette résidence, les artistes ont déjà prévu deux autres étapes pour le projet: une à Playa Blanca au nord de Tanger et une sur le lac de Constance, au carrefour entre la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, qui est le seul espace en Europe où il n’y a pas de frontière définie.
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