Mohammed Laouli
Le travail de Mohammed Laouli constitue le point de départ d‘une analyse endogène de l’espace dans lequel il évolue. L’artiste s’approprie et dissèque les éléments qui l’entourent pour produire un état des lieux de la société et de son environnement direct. Alors que son processus de pensée est politiquement engagé, l‘approche de Laouli est non-discursive : il ne se prétend pas conseiller, professeur ou politicien. L’artiste cherche simplement à explorer sa vision et sa conscience, parcourant les rues, les lieux informels et les friches. Son approche comprend dans un même temps une réflexion critique sur les systèmes de pouvoirs politiques, culturels et économiques qui l’entourent.
Le travail de Mohammed Laouli a fait l’objet de plusieurs expositions individuelles ainsi que des expositions collectives, comme au Cube – independent art room à Rabat, à la Biennale de Dakar 2018, au Kunstmuseum Mülheim (2017), au Carreau du Temple à Paris (2017), au ZKM à Karlsruhe (2013), à la Biennale de Marrakech (2014), au Mucem à Marseille (2014), au Centre culturel de Bruges (2013), au Victoria & Albert Museum à Londres (2012), à La Centrale pour l‘art contemporain à Bruxelles (2012).
Il a également été invité par Pakavait studio à Moscou (2005), à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marrakech (2010), à la Source du Lion (2013) et il a reçu une bourse de la Cité Internationale des Arts, Paris (2011) et une bourse de la Résidence Méditerranée à la Friche Belle de Mai à Marseille (2018).
Mohammed Laouli vit et travaille entre Salé et Marseille.
Sites internet
• Site internet de l’artiste
• Page de Mohammed Laouli dans documents d’artistes PACA
• « Golf Project » in Les Presses du Réel
Articles de presse
• « Laouli l’insoumis » par Syham Weigant in Diptyk n.26
• « Mohammed Laouli. Je suis un clandestin » par Sophie Lapalu