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en
22.01 - 07.05.22
avec
  • M'Barek
    Bouhchichi
  • Abdessamad
    El Montassir
  • Sara
    Ouhaddou
  • Gabrielle
    Camuset

Le centre d’art contemporain la Villa du Parc invite Le Cube – independent art room pour curater une exposition à Annemasse.

Dans l’exposition collective Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’œil*, Gabrielle Camuset, curatrice affiliée du Cube, réunit les artistes M’Barek Bouhchichi, Abdessamad El Montassir et Sara Ouhaddou, dont les œuvres mettent en lumière des narrations fondamentales mais inconsidérées qui circulent entre les lignes de pratiques artisanales et poétiques au Maroc.

Depuis plusieurs années, l’écriture de l’Histoire est remise en question par la prise en considération d’archives manquantes, fugitives ou écartées qui viennent troubler notre rapport à des positions que l’on pensait objectives et immuables.
C’est dans ce contexte et à son échelle que l’exposition Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’œil nous amène vers des récits cachés ou considérés comme marginaux et à leurs pouvoirs émancipateurs dans nos sociétés contemporaines. Elle invite trois artistes qui s’intéressent aux potentiels des pratiques artisanales et de l’oralité ; pratiques qui, au-delà̀ de l’ornement ou de la célébration, transmettent des messages et des récits fondamentaux pour les communautés. Si ces savoirs et leurs contextes sont mis dans l’ombre de formes historiographiques plus admises et se perdent dans les chaînes de production de pensée, M’Barek Bouhchichi, Abdessamad El Montassir et Sara Ouhaddou proposent de revenir à ces expressions ancestrales de savoirs, gratter leur surface pour nous plonger dans les interstices ainsi ouverts des récits et contextes qu’elles portent.

Ainsi les œuvres présentées dans l’exposition font écho à différents contextes dans autant de régions au Maroc.
Les installations de M’Barek Bouhchichi se penchent sur les savoirs et pratiques des artisans et des hommes de la terre dont les gestes se perpétuent dans la résilience des nouveaux procédés industriels, systématisés et sérialisés. C’est aussi plus spécifiquement la question de la place des marocains noirs dans la société actuelle que l’artiste adresse à travers ses projets. Ces derniers sont réalisés en collaboration avec des potiers, ferronniers, dinandiers ou orfèvres, pour mettre en exergue tant leur statut que les spécificités de leurs savoir-faire.

Sara Ouhaddou travaille avec des artisans dans plusieurs régions du Maroc et met en place des collaborations au sein desquels les gestes et techniques sont bousculés, questionnés, creusés, invitant chacun à reconsidérer les codes de sa propre pratique et les récits qu’ils portent. Ses projets sont de véritables espaces de rencontres entre chaque artisan et Sara Ouhaddou, où la forme finale de l’œuvre se dessine au fur et à mesure de la collaboration. Dans un même temps et à une autre échelle, c’est aussi la question de l’économie et de l’autonomie de ces travailleurs que Sara ouvre à travers ses projets et les échanges qu’ils instaurent.

Abdessamad El Montassir s’appuie quant à lui sur les poésies transmises oralement dans le Sahara au sud du Maroc et sur les savoirs non-humains (des plantes et des paysages) pour déployer des narrations qui font face, en creux, au silence de l’Histoire. Ses films et ses installations sonores et visuelles racontent les savoirs, les oublis et les non-transmissions de l’Histoire de cette région, tout en respectant le droit à l’oubli revendiqué par les anciens et en considérant les traumas d’anticipation de ses contemporains.

Ainsi, à la faveur de processus au long cours, les œuvres de M’Barek Bouhchichi, Abdessamad El Montassir et Sara Ouhaddou réunies dans Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’œil, révèlent les spécificités de ces savoirs qui, hérités depuis des siècles et en perpétuelle réinvention, nous renseignent sur des réalités et trajectoires actuelles.

Gabrielle Camuset, commissaire de l’exposition.

* Le titre de l’exposition reprend le titre d’un poème de Abdallah Zrika

 

Autour de l’exposition
• Communiqué de presse
• Feuille de salle
• Notices d’œuvres

Presse
• « Exposition Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’œil » par Olivier Olgan Le Guay in Singulars
• « Gabrielle Camuset: Transformer le récit » entretien avec Karima Boudou in Contemporary and

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04.03.22
Vue de l'exposition CASABLANCAS, curatée par Maud Houssais, autour de l'Ecole de Casablanca
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M’Barek Bouhchichi

09.04.22 - 18:30
M'Barek Bouhchichi, Les Mains Noires, poterie tamgroute

curators zone

Quand je n’aurai plus de feuille, j’écrirai sur le blanc de l’oeil

Sara Ouhaddou, Wassalna lilo, tissage, urbanisme tanger
Sara Ouhaddou, "Wassalna lilo #2", 2016.

Installation, pans de coton tissés d'environ 88 x 65 cm chaque avec tiges filetées.
Collection FRAC Poitou-Charente.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, Wassalna lilo, tissage, urbanisme tanger
Sara Ouhaddou, "Wassalna lilo #2", 2016.

Installation, pans de coton tissés d'environ 88 x 65 cm chaque avec tiges filetées.
Collection FRAC Poitou-Charente.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Les Mains Noires, poterie Tamgrout, Maroc
M'Barek Bouhchichi, "L'Arbre" de la série "Les Mains Noires", 2016.

Métal fondu, moulage, 25 x 13 x 9,5 cm.
Courtesy de l'artiste et de Kulte Gallery.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Les Mains Noires, poterie Tamgrout, Maroc
M'Barek Bouhchichi, "Le cimetière" de la série "Les Mains Noires", 2016.

Série de petites tombes en argile émaillée, dimensions variables.
Courtesy de l'artiste et de Kulte Gallery.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Les Mains Noires, poterie Tamgrout, Maroc
M'Barek Bouhchichi, "Le cimetière" de la série "Les Mains Noires", 2016.

Série de petites tombes en argile émaillée, dimensions variables.
Courtesy de l'artiste et de Kulte Gallery.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Croquis de la série
M'Barek Bouhchichi, "Croquis" de la série "Les Mains Noires", 2016.

Reproductions de dessins de l'artiste.
Courtesy de l'artiste et de Kulte Gallery.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Les Mains Noires, poterie Tamgrout, Maroc
M'Barek Bouhchichi,

En avant: "Les Mains Noires", 2016.
Au fond: "Muqarnas", 2022.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Muqarnas
M’Barek Bouhchichi, "Muqarnas", installation, 2021.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Muqarnas
M’Barek Bouhchichi, "Muqarnas" (détail) 2021.

Muqarna et éléments en résine, 34 x 51 x 26,5 cm.

Photographie: Aurélien Mole.
M'Barek Bouhchichi, Muqarnas
M’Barek Bouhchichi, "Muqarnas" (détail) 2021.

Muqarna d’origine en bois peint, restaurée par l’artiste avec des couleurs traditionnelles.
34 x 27,5 x 26,5 cm.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres", 2021.

Installation, broderies sur caoutchouc et structure en métal, 400 x 300 x 250 cm environ.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres" (détail).

Installation, broderies sur caoutchouc et structure en métal, 400 x 300 x 250 cm environ.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres" (détail).

Installation, broderies sur caoutchouc et structure en métal, 400 x 300 x 250 cm environ.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres", 2021.

Installation, broderies sur caoutchouc et structure en métal, 400 x 300 x 250 cm environ.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres", 2021.

A gauche: Installation, broderies sur caoutchouc et structure en métal, 400 x 300 x 250 cm environ.
A droite: Série de dix sérigraphies de 100 x 70 cm chaque et structure en métal.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres" 2021.

Série de dix sérigraphies de 100 x 70 cm chaque et structure en métal.

Oeuvre produite durant la résidence Art Explora à la Cité Internationale des Arts.
Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Sara Ouhaddou, broderie et sérigraphie, mythes au Maroc
Sara Ouhaddou, "Sans-titre", projet "Des Autres" 2021.

Recherches de l’artiste.
Impression sur papier 240g mat, 196 x 70,3 cm.

Courtesy de l'artiste et de la Galerie Polaris.

Photographie: Aurélien Mole.
Abdessamad El Montassir, Al Amakine, installation Sahara Marc poésie
Abdessamad El Montassir, "Al Amakine", 2016 - 2020.

Installation photographique en caissons lumineux et pièce sonore 6.1.

Oeuvre produite par l'artiste, Le Cube – independent art room, Carte Blanche par Al Safar, l’Institut Français du Maroc, Pro Helvetia Cairo, l’IMéRA avec l’aide du Labex RFIEA+, la plateforme Chroniques coordonnée par SECONDE NATURE et ZINC et le gmem-CNCM-Marseille.

Photographie: Aurélien Mole.
Abdessamad El Montassir, Al Amakine, installation Sahara Marc poésie
Abdessamad El Montassir, "Al Amakine", 2016 - 2020.

Installation photographique en caissons lumineux et pièce sonore 6.1.

Oeuvre produite par l'artiste, Le Cube – independent art room, Carte Blanche par Al Safar, l’Institut Français du Maroc, Pro Helvetia Cairo, l’IMéRA avec l’aide du Labex RFIEA+, la plateforme Chroniques coordonnée par SECONDE NATURE et ZINC et le gmem-CNCM-Marseille.

Photographie: Aurélien Mole.
Abdessamad El Montassir,
Abdessamad El Montassir, "Galb'Echaouf", 2021.

Vidéo full HD, son stéréo, 18min48

Oeuvre produite par l'artiste, Le Cube - independent art room, l'Institut Français du Maroc, l'IMéRA avec l'aide du Labex RFIEA+, Pro Helvetia Cairo, Embassy of Foreign Artists et AFAC - The Arab Fund for Art and Culture.

Photographie: Aurélien Mole.
Abdessamad El Montassir, Galb'Echaouf
Abdessamad El Montassir, "Galb'Echaouf", 2021.

Vidéo full HD, son stéréo, 18min48

Oeuvre produite par l'artiste, Le Cube - independent art room, l'Institut Français du Maroc, l'IMéRA avec l'aide du Labex RFIEA+, Pro Helvetia Cairo, Embassy of Foreign Artists et AFAC - The Arab Fund for Art and Culture.

Photographie: Aurélien Mole.

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