ECHOS est une exposition collective qui invite six artistes à la rencontre de l’environnement examinant la place de l’Homme et son impact.
Aàdesokan Adedayo, Ayo Akínwándé (Nigéria), Younes Ben Slimane, Mohamedali Ltaief (Tunisie) ainsi que Fatim Benhamza et Amine Oulmakki (Maroc), alertent le public sur les problèmes environnementaux et se font ainsi l’échos des alertes provenant du monde des sciences. En abordant les problématiques de la gestion des déchets, les conséquences pour la nature et les êtres vivants et – malgré tout – l’espoir de s’en sortir, les artistes révèlent à travers différents médias comme l’installation, la photographie et la vidéo la réalité vécue en Afrique depuis le prisme environnemental.
Aàdesokan Adedayo
Waste identity – Bola Bola living
L’installation photographique Waste identity – Bola Bola living traite le déplacement des déchets comme une métaphore de la migration humaine, et démontre l’urgence de sa prise en charge. L’artiste mène une étude de terrain au sein de la plus grande décharge d’Afrique, Olusosun (Lagos, Nigéria), pour révéler l’écosystème né autour de celle-ci. Il fait apparaitre dans sa série les Bola Bola, des migrants qui se sont installés sur place et y ont construit leur habitat et des relations commerciales grâce au recyclage des déchets.
Ayo Akínwándé
Climate Fools
Climate Fools est une installation multimédia qui relate les conséquences de la détonation accidentelle d’un stock d’explosifs en 2002 à Lagos. Plus de six cent personnes se sont noyées dans le grand canal Òkè-Afá, qui traverse la ville de Lagos. Cette installation reprend l’architecture du canal dans un environnement immersif qui emmène le spectateur dans un pèlerinage visuel et sonore sur le site de la catastrophe. En abordant un désastre causé par l’Homme, l’artiste dénonce l’impact destructeur des actions humaines sur l’environnement.
Younes Ben Slimane
All come from dust
Avec la série de photographies argentiques All come from dust, l’artiste documente la vie des artisans et la fabrication de la brique pleine pour raconter leur histoire, la mémoriser, et enfin pour encourager, en partie, la préservation de ce savoir-faire ancestral.
Mohamedali Ltaief
Homrane
A travers la vidéo Homrane, l’artiste propose de raconter l’histoire d’un lieu utopique. Homrane est fait de fragments intimes et abstraits d’un corps, celui de Slim Baccar qui retourne vers soi et vers la terre, la forêt d’Ain Draham en Tunisie. C’est une invitation à se ré-incorporer dans la nature et ainsi à retrouver sa propre nature.
Fatim Benhamza
What do you choose to see
Par le projet What do you choose to see, Fatim Benhamza présente un triptyque qui engage une réflexion sur le recyclage comme ressource et invite à un voyage de la métamorphose du déchet. L’artiste nous incite à réfléchir sur nos choix, en posant la
question : « Que choisis tu de voir ? ». Le choix de sentencier un déchet à la mort ou à la vie, un petit rappel de notre responsabilité citoyenne.
Amine Oulmakki
Vaine tentative de planter un arbre
Amine Oulmakki a créé un personnage à part entière, un homme-âne, engagé à agir pour la planète. L’une de ses actions citoyennes est de planter un olivier. Il parcourt la ville à la recherche vaine d’un lieu idéal pour accueillir l’arbre, symbole millénaire de la Méditerranée.
ECHOS
