Dans le cadre du programme transformAfrica, l’exposition ECHOS a rassemblé six artistes venant du Maroc, du Nigéria et de la Tunisie, à la rencontre de l’environnement, examinant la place de l’Homme et son impact.
Aàdesokan Adedayo (Nigéria), Ayo Akínwándé (Nigéria), Younes Ben Slimane (Tunisie), Mohamedali Ltaief (Tunisie) ainsi que Fatim Benhamza (Maroc) et Amine Oulmakki (Maroc), alertent le public sur les problèmes environnementaux et se font ainsi l’échos des alertes provenant du monde des sciences.
Dans la conjoncture mondiale actuelle, dominée par les inégalités économiques et sociales, à l’heure des changements climatiques, de l’accroissement de la migration des populations, la voix de l’artiste s’introduit dans le débat scientifique. Tel un sismographe de la société et de ses maux, l’artiste peut démontrer, réinventer, faire réfléchir, bousculer, sensibiliser par sa vision, son discours, son travail.
Mais est-ce qu’un changement, une transformation par le biais de l’art est possible? Quelle est la place de l’imaginaire et des récits dans les dynamiques de changement sociétal ? Et y a-t-il une synergie et un croisement constructifs entre l’art et la science ?
Modérée par Soufyane Fares, la discussion autour de ces questions réunira l’artiste Fatim Benhamza ainsi que Hicham Houdaifa, écrivain et journaliste, et Houda Hissar, urbaniste.
La projection du court-métrage Il n’y aura pas de Noé pour nous sauver du prochain déluge par Souki Belghiti introduira dans la thématique de la soirée.